Kazan : c'est le chantier! Ils
préparent les JO universitaires de 2013. Il pleut. On est obligé de marcher
avec les voitures qui vont tellement vite et qui nous arrosent de bouillasse.
Arrivée à Kazan après avoir été secouées comme des salades dans le bus.
Arrivée à Kazan après avoir été secouées comme des salades dans le bus.
Découverte d'un hôtel du 17e
siècle totalement à l'abandon. En ruine, squatter peut être, habiter c'est sûr.
Des ampoules allumées pendent des plafonds, mais les vitres des carreaux sont
cassées. Sont passés par la Tolstoï, la grande Catherine, des scientifiques...
Mais ça va sûrement être démoli par des promoteurs peu scrupuleux. Une chance
pour nous d'avoir vu ça.
Port de la ville désert. Volga très agitée. Pas envie de s’y baigner vu l'état de l'eau.
Port de la ville désert. Volga très agitée. Pas envie de s’y baigner vu l'état de l'eau.
Départ pour Yekaterinburg, 2
heures d'avance. Hall de gare avec des lustres, du marbre, des enfants, des
vieux, des ivrognes, des babouchkas, des flics. Impression d'une ambiance de
l'ancien temps. La voix est diffusée par mégaphone, ça crépite comme un vinyle. Apres avoir attendu dans le
hall, épique prise de train. 1. Pas trouver le quai. Une femme nous renseigne très
vaguement. On comprend qu’il faut suivre la foule. Tous, on s'éloigne de la
gare en traversant les voies ferrées sans passage piéton évidemment, c’est à la
sauvage que ça se passe, dans la bouillasse, cahin-caha chacun pousse ou tire
son baluchon. Et là, surprise, il faut monter sur le quai qui nous arrive au
niveau du menton. Fou rire, puis rire jaune quand les babouchkas se retrouvent
cassées en 4 à escalader la montagne devant les yeux vides d'un chef de gare
qui ne bougera pas d'un pouce. Ouf on est jeune et musclées!!
Gardienne de wagon super sympa, on partage notre Koupé avec une jolie
jeune fille qui en aura, elle, pour 3 jours de train. Ca démarre, la forêt
défile, c’est jaune, rouge. Je cherche toujours désespérément à apercevoir des
animaux… Mais rien... C’est pas grave y’en a plein dans mon livre Derou Ouzala,
de Vladimir Arseniev.
Le lendemain matin, on a aussi failli 2. ne pas descendre. C’est la
fille qui regarde nos billets et nous dessine (elle ne parle pas anglais et
nous on parle toujours pas russe) que notre arrêt est dans une heure… haha !
Très drôle !! Mais elle a raison. Ok, on speed. En fait les heures
indiquées sur les billets sont à l’heure de Moscou. Parait que c’est plus
simple comme ça, faut faire confiance aux russes… et puis la vérité c’est qu’on
avait confondu l’heure avec la date. Et nous voilà à Yekaterinburg…
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